Écorce sur écorce, feuilles éparses
Minho a maintenant une meute, et il adore sa meute. Il n'y a rien qu'il ne ferait pas pour eux, et le fait qu'il sache qu'ils ne feraient rien qu'il ne ferait pas pour lui compte beaucoup. C'est la vie dont il a toujours rêvé, les murs qu'il a passé si longtemps à construire s'effondrant simplement dès qu'il a su que les masques n'étaient pas nécessaires pour un amour inconditionnel, de savoir que chercher l'amour n'était rien de moins qu'humain. L'amour lui-même est humain. L'amour lui-même n'est pas seulement les petits cœurs brillants qu'il voit éblouir dans les vitrines des cafés autour de la Saint-Valentin, mais la peinture désordonnée qui coule le long des murs des pièces où il a été tenu, où il a été entendu, où il a été heureux. L'amour est un désordre et Minho s'est sali les mains trop de fois pour les compter, peignant au doigt dans les attentes de ce qu'il avait cru devoir être.
Mais cet amour est une toile vierge, et il n'a pas besoin d'être autre chose que Lui.
OU
Minho continue d'être le gardien de la meute Bang.
ABOI SUR ABOI, SUITE DE BRINS DE PÉTALE (Suite, se déroulant après Brins de Pétale)