Chère Dream,
Jour 3 : Fleurs
« Je te le promets. Je promets que je reviendrai. »
Il le promet, pense George avec mélancolie. Il promet une telle chose – offrir à George sa parole, la tenir. C’est comme s’il disait qu’il lui donnerait le monde, rien que pour lui. Mais quelque part, dans l’esprit de George, persiste la pensée qu’il ne reviendra pas. Que la cruelle guerre qui a ravagé leur terre l’emportera aussi, et qu’il restera souffrant et inquiet. George frissonne à cette pensée. D’une vie sans lui.
« Tu le promets ? »
Que tu rentreras auprès de moi ?
Et comme s’il avait entendu ces mots non dits, Dream lui sourit.
« Je le promets. Tu ne remarqueras même pas que je suis parti, mon amour. »
George laisse échapper un rire humide et brisé au surnom excessivement romantique qu’il associe à son bien-aimé. Dream fait de même, avant de le ramener dans ses bras.
Ils restent là un moment. La guerre peut attendre.
« Je promets que j’attendrai. »
(ou, l’AU de guerre avec des lettres et des citations d’Oscar Wilde.)